L’article 6 du projet de loi relatif au respect des principes de la République, en débat au Parlement, oblige les associations comme les syndicats sollicitant une subvention publique à signer un « contrat d’engagement républicain ». Si elle était adoptée, cette obligation, d’apparence formelle, serait lourde de conséquences et affaiblirait gravement notre démocratie et nos libertés fondamentales.
Archives de la catégorie : LDH
L’universitaire Tuna Altinel fait citoyen d’honneur de la ville de Villeurbanne
Ce 22 février 2021, le conseil municipal de Villeurbanne a voté l’attribution de la citoyenneté d’honneur à Tuna Altinel. L’universitaire de Lyon 1 est toujours retenu en Turquie, les autorités ne lui ayant toujours pas rendu son passeport. « Preuve de notre détermination », a souligné le maire.
Pas de profit sur la pandémie
La LDH s’associe à la campagne « No profit on pandemic.eu – Droit aux vaccins et aux traitements ». Cette campagne, prend la forme d’une Initiative citoyenne européenne (ICE). Une ICE nécessite de réunir 1 million de signatures, avec un seuil minimum par pays (55 695 pour la France) pour faire une proposition de loi à la Commission européenne.Face à la crise du Covid-19, personne n’est en sécurité tant que tout le monde n’a pas accès à des traitements et des vaccins sûrs et efficaces.La campagne vise à faire pression sur la Commission européenne pour qu’elle fasse tout pour que vaccins et traitements anti-pandémiques soient reconnus comme un bien public mondial, librement accessible à tous
Tuna Altinel citoyen d’honneur de Villeurbanne ?
Les autorités turques refusent de restituer à Tuna Altinel son passeport confisqué depuis avril 2019, malgré son l’acquittement en janvier 2020, confirmé par le rejet du pourvoi en cassation en septembre.
Campagne StopLoiSéparatisme
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Jeunes majeurs étrangers, sortir de l’impasse
L’actualité a mis au grand jour la situation de jeunes étrangers présents depuis des années en France, arrivés soit mineurs isolés, soit avec leur famille, en cours d’études, d’apprentissage, accédant à l’emploi souvent dans des secteurs en pénurie de main-d’œuvre et soudain victimes de refus de séjour avec obligation de quitter le territoire (OQTF) dès lors qu’ils arrivent à leur majorité.
Contre la construction du nouveau CRA de Lyon
les organisateurs ont rappelé devant environ 200 personnes les conditions humiliantes dans lesquelles les demandeurs/ses de papiers sont retenu-es dans les centres de rétention. Ils refusent les projets de construction de nouveaux centres et demandent plutôt leur suppression. Ils réclament un traitement plus humain conforme aux valeurs de la république française et la régularisation de toutes les personnes qui ont espéré trouver un refuge en France. Le rassemblement s’est suivi d’une marche, encadrée par la police, vers la place Gabriel PERI, où a eu lieu une autre prise de parole, via la rue PONCET et le pont GUILLOTIERE.
30 janvier 2021, nous sommes encore là
Le 16 janvier, les Force de l’Ordre ont interrompu notre marche à mi-parcours au tournant du cours Lafayette et de l’avenue Thiers. Sur ordre de la préfecture, le directeur départemental de la sécurité publique a décidé, fait inédit à Lyon, de disperser une manifestation déclarée. Et le préfet, qu’une délégation a rencontré ce mardi 26 janvier, nous explique qu’il a pris la décision d’arrêter la manifestation devant la montée de la violence.
NOUVELLE MARCHE DES LIBERTÉS ET DES JUSTICES
En stoppant brutalement la manifestation de Lyon le 16 janvier, la Préfecture nous a fait l’honneur d’un aveu insconscient sur la légitimité de notre mouvement. Nous alertons sur un glissement liberticide et autoritaire et les faits nous donnent raison.
Le nouveau schéma national du maintien de l’ordre (SNMO) ne fait pas diminuer la violence des « forces de l’ordre. Avec ce changement de doctrine, l’usage de la force est toujours central et des blessés sont encore à déplorer, tout comme la volonté d’empêcher les journalistes de faire leur travail. Nous le dénonçons et nous y opposons !
Effectivité du droit à l’avortement
Un rapport d’information de l’Assemblée Nationale nous enjoint de renforcer l’effectivité du droit à l’avortement. C’est à cette nécessité que répond la proposition. Et comme il s’agit pour le législateur de garantir la liberté des femmes qui veulent et doivent pouvoir user de ce droit fondamental et ceci, quelles que soient leurs situations socioéconomiques et territoriales, le Groupe écologiste Solidarité et Territoires votera pour la proposition de loi et contre la question préalable qui conduirait au statut quo.