Si nous avons déjà obtenu de petites victoires : la pratique de la « nasse » examinée par le conseil constitutionnel, l’interdiction d’utiliser des drones pour surveiller les manifestations, il nous reste beaucoup à faire pour combattre l’extension du fichage aux opinions politiques, religieuses ou syndicales, et pour obtenir le retrait de la loi LSG.
Archives mensuelles : janvier 2021
Les associations féministes ne veulent pas être dépossédées du 3919. Non au marché public proposé par le gouvernement
Avec le marché public, le gouvernement met en péril l’écoute des femmes victimes de violences sexistes(Paris, le 15 janvier 2021)
Alors que la ligne nationale d’écoute téléphonique Violences Femmes Info -3919 n’a jamais été autant sollicitée qu’en 2020, le gouvernement a décidé de lancer un marché public très éloigné de la démarche féministe élaborée depuis 30 ans par le 3919.
Principalement axé sur des aspects quantitatifs, ce marché fait craindre une détérioration majeure de l’aide et du soutien apportés aux femmes victimes de violences, notamment dans le couple.
N°192 Hommes & Libertés : « Sciences, confiance et démocratie »
Au sommaire de ce numéro : Annus horribilis pour les libertés / Pandémie de Covid-19 : de la nécessité de délibérer / Ecole et République : un lien chahuté / « Nous » et les autres… dans le Grand-Est / L’Amérique abîmée dans le chaos d’une élection…
22 janvier 2021 : les armes nucléaires sont illégales !
Suite aux actions internationales menées par ICAN, le Traité d’Interdiction des Armes Nucléaires (TIAN) a été voté à l’ONU en 2017 par 132 pays. Avec les premières ratifications de 50 États, le traité va entrer en vigueur ce 22 janvier 2021.
ICAN France propose de faire des actions ce vendredi 22 janvier 2021 pour marquer l’évènement.
A Lyon le MAN et l’Observatoire des Armements proposent de faire un rassemblement sur les marches de l’Hôtel de Ville place des Terreaux, le vendredi 22 janvier de 16h30 à 17h30.
MARCHE DES LIBERTES ET DES JUSTICES SAMEDI 16 JANVIER 2021 à Lyon
Samedi 16 janvier 2021, au départ du siège de l’IGPN à Villeurbanne, marche pour dire Stop à la dérive autoritaire et à la surveillance généralisée et pour demander justice pour les victimes de crimes sécuritaires. Point presse à 14 heures devant l’IGPN 225 Cours Emile Zola à Villeurbanne (Rhône).
Marchons partout pour les libertés et contre l’arbitraire ce samedi 16 janvier
La proposition de loi dite « Sécurité globale » a été votée par l’Assemblée nationale et poursuit son cheminement parlementaire au Sénat. L’annonce par le gouvernement de la réécriture du texte par une commission indépendante a fait long feu puisqu’elle était tout simplement contraire au principe de séparation des pouvoirs. Une commission sénatoriale a consulté certaines organisations membres de la coordination en leur annonçant que l’article 24 de la loi serait bien réécrit pour être éventuellement introduit dans l’article 18 de la loi dite « Séparatisme ».
Le Conseil d’Etat ne suspend pas l’extension du fichage des militants
Par ordonnances du 4 janvier 2021, le juge des référés du Conseil d’Etat vient de rejeter le référé-suspension contre trois décrets en date du 2 décembre 2020 modifiant les fichiers EASP, PASP et GIPASP[1], recours initié par des organisations syndicales et le Gisti, et auquel la Ligue des droits de l’Homme était intervenue, ainsi que la section française de l’Observatoire international des prisons, la Quadrature du net et le Syndicat national des journalistes.
Cycle de conférences «Nos libertés confinées»
La création d’un nouvel état d’urgence sanitaire par la loi du 23 mars 2020 conduit à mesurer l’impact de l’état d’urgence sécuritaire et à s’interroger sur la normalisation et la banalisation de l’urgence depuis 2015, l’affaiblissement des contre-pouvoirs et l’altération du rapport aux libertés. Quelle place pour le citoyen « confiné » face à un Etat toujours plus intrusif ?
Marche des libertés et des justices
La loi Sécurité globale, interdisant de filmer les violences policières, nous menace Tous. Années après années, gouvernements après gouvernements, les familles des victimes des crimes sécuritaires n’ont eu cesse de dénoncer les meurtres et les violences des forces de l’ordre commis dans une indifférence des autorités la plus scandaleuse. Les différentes organisations des quartiers populaires, recensent à ne plus compter des listes choquantes de morts résultant de passages à tabac, de tirs à vue, de gaz lacrymogènes, d’asphyxie et de clés d’étranglements. Au fil des décennies, le nombre de personnes tuées ou mutilées se comptent par milliers, et ce pendant que l’État couvre les crimes par un silence coupable.