Samedi 16 janvier 2021, au départ du siège de l’IGPN à Villeurbanne, marche pour dire Stop à la dérive autoritaire et à la surveillance généralisée et pour demander justice pour les victimes de crimes sécuritaires. Point presse à 14 heures devant l’IGPN 225 Cours Emile Zola à Villeurbanne (Rhône).
Face à la dérive autoritaire du pouvoir qui s’attaque aux libertés fondamentales, et pour réclamer justice pour les victimes des crimes sécuritaires, le Collectif Non à la loi Sécurité globale et l’Association des victimes des crimes sécuritaires appellent à nouveau les citoyennes et les citoyens à descendre dans la rue.
Après s’en être pris à la loi de 1881 (fondatrice des libertés de la presse et d’expression) avec la proposition de loi Sécurité Globale, la majorité menace maintenant ces mêmes libertés mais également la loi de 1905 (socle de notre République laïque) avec le projet de loi contre les séparatismes.
De plus, après avoir été saisi par des organisations syndicales, le Conseil d’Etat a validé il y a quelques jours les décrets d’extension des fichiers d’enquêtes et d’atteintes à la sécurité publique (PASP, GIPASP et EASP), qui légalisent des pratiques existantes de fichage politique généralisé de franges de plus en plus larges de la population concernant les opinions politiques syndicales, religieuses et philosophiques.
Aussi, après les rassemblements et marches déployés depuis le 17 novembre 2020, l’Association des Victimes des Crimes Sécuritaires et le Collectif Non à la loi Sécurité globale * demandent de rester mobilisé.e.s et de continuer à dénoncer et lutter contre toutes ces lois liberticides, qui tournent le dos aux principes fondamentaux de notre démocratie. Ils demandent le retrait total de la proposition de loi « sécurité globale », du projet de loi dit « séparatisme », des décrets du 2 décembre 2020 et du Schéma national de maintien de l’ordre (SNMO).
Parce que les habitant.e.s des quartiers populaires ont expérimenté les premiers les atteintes multiples et répétées aux libertés conduisant aux violences policières, avant que celles-ci ne se généralisent à la population toute entière, des familles de victimes se joindront à cette marche.
Des prises de paroles et témoignages, de familles de victimes, du Comité de liaison contre les violences policières, de l’intersyndicale des journalistes et de la Ligue des droits de l’homme auront lieu devant l’IGPN.
Une conférence de presse est prévue samedi 16 janvier 2021 à 14 heures devant le siège de l’IGPN : 225 Cours Emile Zola à Villeurbanne (Rhône).
Lyon, le 12 janvier 2020
Signataires : Collectifs Non à la loi sécurité globale*, Association des Victimes des Crimes Sécuritaires, Comité Justice pour Medhi Bouhouta, Justice pour Joail, Comité Justice pour Lakdhar Bey, Vérité et Justice pour Pierre Guepratte, CNNR (Conseil National de la Nouvelle Résistance), intersyndicale-journalistes CFDT-CGT-FO-SNJ, Ligue des Droits de l’Homme, Fakir, Alternatiba ANV/Rhône, Youth For Climate Lyon
*Rassemblant des militants de différents mouvements et organisations (CNNR, Gilets Jaunes, Fakir, Ligue des Droits de l’Homme, intersyndicale-journaliste CFDT-CGT-FO-SNJ, Solidaires, Extinction Rebellion, Attac, Comité de liaison contre les violences policières /Surveillons-les, CGT, Youth for climate, Association des Victimes des Crimes Sécuritaires, Alternatiba ANV Rhône, …)