Nasses et autres dispositifs d’encerclement policier

Les observateur.ices de l’Observatoire parisien des libertés publiques ont remarqué, au cours des derniers mois, que les manifestations de rue parisiennes étaient très régulièrement encerclées par les forces de police, formant des escortes qui guident, encadrent et suivent les cortèges. Elles peuvent se métamorphoser, au gré des décisions hiérarchiques et sans délai de temps, en l’une ou l’autre forme de la famille des encerclements.

Lettre de démission d’Alexandre Langlois Secrétaire du Syndicat VIGI Police

Qu’est devenue la Police nationale depuis 2014, elle qui se devait d’être la garante des libertés ?Ne mérite-t-elle pas mieux que d’appliquer à la lettre des lois de plus en plus liberticides et autoritaires ? En pareille situation, peut-on encore parler d’une police républicaine ou ne s’agit-il plus que d’une milice au service de votre autoritarisme ?Mon engagement dans la Police nationale ne peut plus se maintenir dans un tel régime sans aucun espoir de réforme telles que vos prises de position récentes le laissent présager.

Violences sur Arthur le 10 décembre 2019 : l’ensemble de la chaîne hiérarchique a couvert les faits

Une dizaine de policiers ont été témoins directs ou indirects de l’agression d’Arthur par la BAC, dont un commandant d’unité et le chef d’état-major de la direction départementale de la sécurité publique (DDSP) du Rhône lui-même. Pourtant, l’information n’a pas été transmise à l’autorité judiciaire. Il a fallu attendre la diffusion des images dans les médias pour que le parquet ouvre une enquête.

La CEDH rappelle à la France son obligation de mettre fin à la surpopulation carcérale

En janvier dernier, la Cour européenne des droits de l’homme condamnait la France pour l’indignité des conditions de détention dans ses prisons et pour l’absence de recours effectif offert aux personnes détenues. Dans une décision rendue le 19 novembre 2020, elle sanctionne à nouveau le pays pour violation du droit à un recours effectif, au motif cette fois de l’insuffisance de l’indemnité accordée à une personne incarcérée dans des conditions indignes. Et rappelle l’urgence de prendre des mesures pour lutter efficacement contre la surpopulation.

Appel au boycott : la France doit appliquer le droit

Dans son arrêt du 11 juin 2020, la Cour Européenne des Droits de l’Homme (CEDH) a indiqué que l’appel au boycott de produits originaires d’un État en vue de protester contre la politique de ce pays est protégé par la liberté d’expression, dès lors qu’il ne dégénère pas en un appel à la violence, à la haine ou à l’intolérance.