Lyon : rassemblement 17/11 Non à la LSG

Face à cette loi liberticide limitant le droit de filmer les forces de l’ordre et renforçant les
outils technologiques de surveillance notamment lors des manifestations, remettant
gravement en cause la liberté d’informer et nos libertés fondamentales, ouvrant la porte à
des dérives sécuritaires par son arsenal juridique, il es urgent de réagir.

Cachez ces violences policières que je ne saurais voir

« J’avais fait une promesse, qui était celle de ne plus pouvoir diffuser les images des policiers et des gendarmes sur les réseaux sociaux. Cette promesse sera tenue puisque la loi prévoira l’interdiction de la diffusion de ces images », résume Gérald Darmanin, ministre de l’Intérieur, lorsque Jean-Jacques Bourdin l’interroge sur la proposition de loi (PPL) «Sécurité Globale».

Une proposition de loi sécurité globale contre la liberté de la presse

La proposition de loi dite de « sécurité globale », déposée par la majorité gouvernementale, entend interdire la diffusion, par tous moyens, de l’image d’un policier, d’un gendarme ou d’un militaire en opération, dans le but de porter atteinte à leur intégrité physique ou psychique.

L’obsession sécuritaire

Une fois de plus, le Parlement examine une proposition de loi présentée par des députés de la majorité gouvernementale « relative à la sécurité globale » qui s’inscrit dans le sillage sécuritaire des abondantes réformes des dernières années et des recours successifs à l’état d’urgence. Alors que cette proposition de loi porte lourdement atteinte à des libertés et droits fondamentaux, elle est l’objet d’une procédure accélérée qui évince, de fait, le rôle législatif des parlementaires.

Collectif collège Maurice Scève/ journée évacuation

L’évacuation du Collège sans-frontières Maurice Scève le 27 octobre 2020
s’est déroulée sans heurts avec la police, ce qui est appréciable après
l’intrusion violente du 6 octobre. Nous regrettons que, pour ce qui
n’aurait pu être qu’un déménagement, un tel déploiement de police ait
été nécessaire, (empêchant notamment les soutiens d’être sur les lieux)
stigmatisant ces jeunes migrants comme potentiellement dangereux alors
qu’ils sont plutôt mis en danger par la carence de l’État, mais nous
notons que tous les intervenants sur place ont fait le maximum pour que
l’opération se déroule dans de bonnes conditions.